De l'infiniment grand à l'infiniment petit ... Il s'agit de trouver sa place. Ce travail replonge le gigantisme au cœur d'une métaphore shakespearienne ... Qui sommes-nous?

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Parmi le gigantisme que nous avons même érigé, avons-nous encore notre place? La création n'a-t-elle pas pris la place de son créateur? Sommes-nous spectateurs de notre mégalomanie?

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Chaque élément de cette sculpture n’est qu’une forme vague qui, prise séparément, ne ressemblerait à rien. Et pourtant, assemblés ... Ce sont des sources d'évocations infinies ... Aussi matérielles que subliminales ... Une étincelle, une explosion ? La cellule protectrice ou le virus destructeur ? La matière et la forme sont effacées de l'intention.

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Et on ne sait même pas pourquoi on reste là… Face à ce travail, irrésistiblement attirés… à ne faire plus qu'un avec de l'énergie pure qu'il nous insuffle.

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Pièces d'acier brut, oxydées, poncées puis assemblées à distance les unes des autres pour former une sculpture en volume, en haut-relief, accrochée à quelques centimètres du mur avec un simple piton.